Le réseau AFRICADROIT est né de la rencontre de juristes qui dans leur pratique ont été amenés à s’interroger sur le rôle du droit dans le développement. Ils se sont donnés pour ambition d’aider au développement du droit comme moteur du développement de l’Afrique et du mieux-être des populations africaines. Indépendants car n’appartenant pas à des grands groupes ou à des réseaux essentiellement au service de ces groupes, ils partagent l’idée que le droit et l’Etat de droit sont des facteurs essentiels dans le développement et l’émancipation des peuples africains.
L’acronyme AFRICADROIT (Association Francophone pour le Renforcement de l’Intégrationet des Compétences en Afrique par le Droit), a été retenu pour être le symbole de cette idée. Mais sa mise en œuvre suppose un système de communication et d’information permettant d’échanger connaissances, expériences et pratiques des systèmes juridiques de ces pays.
C’est ainsi qu’est née l’idée d’une Lettre d’information d’Africadroit, pour l’instant trimestrielle, s’efforçant de recenser et analyser de façon synthétique les principales évolutions intervenues dans le domaine juridique. On se centrera particulièrement sur le droit des affaires, le droit public économique (Partenariats public-privé, marchés publics), branches du droit appliquées aux secteurs comme celui des industries extractives (pétrole, mines,…), du transport, et aux questions transversales (fiscalité, douane, social) affectant ces secteurs, ou liées au régime et à la garantie des investissements, bref une dimension du droit favorisant l’émergence du continent.
Au delà de sa vocation de répandre la culture du droit et d’assurer une remontée d’informations sur les expériences juridiques et innovations juridiques en Afrique, cette Lettre d’Africadroit, vise à être l’outil d’un réseau de praticiens permettant à ses membres de développer entre eux une série de services, en fonctionnant comme une sorte de coopérative, d’une part, et d’adapter au plus près des réalités, leurs activités de juristes qu’il s’agisse de conseil, de formation ou de défense, d’autre part.
Parti de la zone francophone et spécifiquement de la zone OHADA, AFRICADROIT entend, dans un deuxième temps, ne pas se limiter à cette zone et au contraire s’étendre vers les pays anglophones et lusophones, tant les barrières linguistiques et culturelles doivent être surmontées au profit d’un enrichissement mutuel fécondant les cultures juridiques des uns et des autres.
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